la suite de nos aventures
Après quasiment une semaine, l'immersion burkinabée continue. Nous découvrons de jours en jours le moré, langue qui provoque bizarrement chez nous des troubles d'articulation. Nos papilles apprécient toujours la nourriture locale: igname, attiéké (manioc, oignon, concombre et poisson grillé) et bissap (boisson sucrée).
Sinon nous nous adaptons au rythme africain: nous révisons nos notions de ponctualité et prenons avec le sourire les pannes d'essence (2 en 3 jours).
Pour nous rendre à l'ANERSER nous avons opté pour le vélo, la mobylette étant trop risquée et les prix des taxis trop variables suivant l'humeur du chauffeur. Nous affrontons donc courageusement la circulation anarchique de Ouaga, entre "goudron" et "6 mètres". La 1ère chute a été pour Hélène, à cause d'une moto qui lui a coupé la route. Elle s'en tire avec un genou et les mains éraflés. Nous arrivons donc à l'ANERSER collantes et suantes! Nous gardons évidemment le sourire à la vue des enfants qui nous attendent déjà pour jouer: kubb, croquet, Jungle Speed, jeux d'adresse, pétanque... animent le centre dans la journée.
Pour décompresser de la semaine, nous sommes sorties hier soir en ville, pour découvrir Ouaga by night dans la Oli-Oli-Mobile (Olivier, notre hôte). Innocent nous avait préparé tout l'après-midi un super repas avec plein de légumes, du poulet et de la brakina. Le contraste centre-ville/banlieue est saisissant.
Ce weekend nous prévoyons d'aller au grand marché de Ouaga pour effectuer nos premiers achats.
Notre famille d'accueil découvre la culture française: nous leur avons préparé, non sans difficultés, des crêpes salées et sucrées; en effet, une coupure de courant nous a obligées à faire les crêpes à la lampe frontale! On a initié les filles de la maison à leur préparation. Quant à la dégustation, les avis étaient partagés! Nous avons aussi sorti le camembert qui n'a remporté aucun succès, sauf auprès de Ramatou qui bizarrement en raffole.
Nous espérons que tout va bien en France. Vos commentaires nous font toujours plaisir!
Les "nassara"-canaris